BDSM débutant : 3 pratiques à tester

Bien, prenez place, il est temps de commencer. Tout d’abord, le terme BDSM signifie Bondage, Domination, Soumission, Sado-Masochisme. Oui rien que ça, d’où effectivement l’acronyme. Concrètement, ce n’est ni plus ni moins l’action d’appliquer ou de se soumettre à une forme de pouvoir dans un contexte érotique. Les pratiquants ont généralement une préférence pour l’une des pratiques sexuelles. Néanmoins, bien souvent dans le feu de l’action, elles empiètent les unes sur les autres.

Le BDSM s’est ouvert au grand public avec notamment la sortie du film « 50 nuances de Grey ». Cependant, les idées reçues pullulent et circulent. Pour quel résultat ? Et bien nombreuses sont les personnes susceptibles d’être intéressées mais qui finalement ne savent pas par où commencer. Voilà pourquoi nous vous avons préparé ce petit guide des pratiques BDSM idéales à tester en tant que débutant.

Le bondage, une pratique BDSM courante

De toutes les pratiques, le bondage est probablement la plus connue. L’idée est d’entraver la liberté de mouvement de son partenaire, de le contraindre à la servitude. Pour ce faire, l’un des moyens les plus couramment employés est d’avoir recours à des menottes. Notez qu’il n’y a aucune obligation à ce qu’elles soient recouvertes de fourrure. Les plus aguerris eux utiliseront des cordes Shibari spécifiques au bondage.

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Initiez-vous au pet play

Le pet play est une pratique en vogue ces dernières années. Il s’agit d’un jeu de rôle sexuel à tendance fétichiste consistant à se déguiser et à se comporter comme un animal. Bien évidemment, le jeu se passe entre un dominant et un soumis. Le dominé joue son rôle d’animal. Son but est d’obtenir l’approbation et l’affection du dominant. Le maître lui doit prendre soin de son animal. Ainsi, il doit le sortir, lui donner à manger…

Comme dans toute relation BDSM, un dialogue doit être établi avant que le jeu débute. Le dominé doit pouvoir s’exprimer sur ce qu’il attend, choisir l’animal qu’il souhaite être et définir les limites de son personnage. Le dominant fait de même afin que la séance puisse apporter aux deux le plaisir recherché. La discipline exercée par le maître ou la maîtresse doivent aussi être consignée au préalable. Les punitions doivent être connues tout comme le safeword doit être clair pour chacun des partenaires.

Ce jeu de rôle met en avant les différents marqueurs d’appartenance et de dépendance d’un animal à son dresseur. C’est une forme donc de fétichisme, mais à ne pas confondre avec la bestialité ou la zoophilie. Ce jeu permet de créer un lien avec la personnalité d’un animal sans aucune forme d’humiliation. L’idée est bien plus de s’échapper de son quotidien.

Le jeu du maître et du soumis

Ce jeu fait appel au D de domination et au S de soumission. Généralement, ces deux lettres vont de pair puisque si l’un des partenaires est dominant, l’autre ne peut être que soumis. Au sein de ce jeu, le dominant est le partenaire qui aiguille et contrôle le soumis.

Il prend son plaisir de sa domination sur le soumis. C’est lui qui est à l’origine de ce qui se passe. Il s’agit donc principalement d’une question d’autorité. Nous pouvons ici faire un lien très clair avec le principe de discipline. Le maître est la personne qui discipline tandis que le dominé est la personne soumise à la discipline du Maître.

Notez que le soumis n’est pas juste la personne subissant la domination. C’est avant tout quelqu’un qui souhaite être dominé. Dit autrement, le soumis est une personne qui prend son plaisir à être dominé. Dans cette situation, le dominé est dans une position vulnérable. Il doit donc s’assurer de pouvoir faire pleinement confiance à son Maître. Voilà pourquoi il est important d’avoir un mot d’arrêt. Ainsi, le dominant sait jusqu’où il peut aller sans entacher la confiance de son soumis.

Il est parfaitement possible d’alterner entre les rôles de dominant et de soumis sous si vous choisissez de vous engager dans du BDSM léger. Dominant aujourd’hui, soumis demain. Cela devient moins courant à mesure que les gens s’aventurent dans un BDSM plus dur. En effet, il y a une grande différence entre faire semblant d’être soumis pour pimenter sa vie sexuelle et être réellement soumis.

Ce jeu du maître et du soumis peut s’interpréter de bien des manières. Effectivement, il y a bien des moyens d’être dominant au lit. Vous pouvez :

• commander, donner des ordres et donc réprimander ou féliciter.
• entraver les mouvements de votre partenaire en l’attachant
• donner des stimuli légers
• parler de manière crue (dirty talk)

Testez et vous saurez !